Les conducteurs marocains accordent de plus en plus leur préférence aux voitures neuves. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène, à commencer par la garantie constructeur, qui offre une tranquillité d’esprit et limite les coûts d’entretien durant les premières années. Parallèlement, acquérir un véhicule neuf reste un signe de réussite sociale, valorisant l’image et le statut professionnel de son propriétaire.
Des ventes en nette progression
D’après les dernières statistiques de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM), le marché automobile a enregistré une hausse significative en mars 2025, avec 17.417 unités vendues. Cette performance représente une croissance de 35,74 % par rapport aux 12.831 véhicules écoulés à la même période en 2024.
Dans le détail, les voitures particulières (VP) affichent la plus forte progression : +39,3 %, passant de 11.204 ventes en mars 2024 à 15.616 durant le même mois en 2025. Les véhicules utilitaires légers (VUL), quant à eux, ont connu une augmentation plus modérée de 10,69 %, passant de 1.627 à 1.801 unités vendues.
Les raisons d’une telle évolution
Plusieurs éléments expliquent la vigueur du marché. Parmi eux, le décalage dans les approvisionnements de certaines marques en mars 2024 ainsi que l’arrivée de nouvelles enseignes au sein de l’AIVAM. Ces facteurs ont notamment contribué à augmenter l’offre et à stimuler la demande de véhicules neufs.
Toutefois, malgré cet engouement, le marché de l’occasion demeure très actif, porté par des contraintes économiques qui freinent encore une partie des acheteurs potentiels de voitures neuves.
Un encadrement pour équilibrer le marché
Afin de trouver un meilleur équilibre entre ces deux segments, les spécialistes préconisent un encadrement renforcé, une meilleure traçabilité ainsi que la mise en place de mécanismes de contrôle plus stricts. L’objectif ? Garantir la transparence des transactions et favoriser l’essor d’un marché automobile harmonisé, où neuf et occasion se complètent.